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mairie de vanves - Page 4

  • LA POLITIQUE SOCIALE DE VANVES DANS LE COLLIMATEUR DE LA GAUCHE

    Isabelle Debré a parlé à l’occasion du débat sur le budget 2011 de la ville de Vanves « d’un travail constructif du CCAS qui est en train de revoir la ventilation de son budget. L’objectif n’est pas de dépenser moins mais mieux ! C’est un long travail en profondeur qui a été engagé, et difficile car il faut remettre en cause certains acquis ». Elle répondait aux critiques de l’opposition. Tout d’abord des Verts qui avait  des difficultés à comprendre les raisons de la diminution des dépenses sociales : « Il y a un problème de répartition entre le pôle Seniors  (3/4 des dépenses) et le pôle Solidarité (1/3 en diminution) alors que des familles vanvéennes vivent des difficultés croissantes » expliquait Lucile Schmid (EELV) en concluant sur le coût du banquet du Nouvel an (60 000 €) dont les crédits pourraient être consacré à la Solidarité. Guy Janvier proposait que la ville participe au financement du Resto du Cœur qui se trouve à proximité à Malakoff et du Bd Périph (Porte de Vanves), en demandant « quel est le résultat du protocole social signé entre la ville et le Conseil Général  et un  bilan de l’Espace Emploi ? ».

     

    LES TROIS PILIERS DU  CCAS DE VANVES EN FORTE EVOLUTION

     

    Le budget du CCAS se monte à 776 235 € dont 440 400€ pour son fonctionnement qui  se répartit entre les pôles Seniors (362 250 € soit 74,08%), Solidarité (80 750 € soit 18, 34%) et handicapés (25 000 € soit 5,68%). Il devrait entamer une réflexion sur l’analyse des besoins sociaux, probablement ciblée sur les besoins spécifiques des seniors en 2011.

     

    Parmi les dépenses importantes du pôle Senior, l’attribution de colis, cadeaux, et ballotins de chocolats pour 22 000 €, l’organisation du repas au Pavillon Dauphine pour 58 000€ contesté par Lucile Schmid (EELV), l’attribution du CESU pour l’aide à domicile, les repas Saveurs et Vie et l’allocation différentielles aux personnes âgées pour 180 000 €. Certains dispositifs font l’objet d’une subvention du Conseil Général comme la téléalarme et le dispositif canicule.

    Les dépenses du pôle Solidarité se répartissent sur 4 postes : 60 000 € pour les aides distribués aux personnes démunies (aides financières, chéques de service, de rentrée scolaire et cadeaux), 14 500 € pour les frais d’accès à l’épicerie sociale gérée par les deux villes d’Issy les Moulineaux et de Vanves, 6000 € au réabondement du FLS, et 250 € pour le petit matériel nécessaire pour les animations collectives. GPSO s’est vu transférer le financement du PACT, cette mission d’aide à l’amélioration des logements et de lutte contre l’insalubrité.

    Les dépenses du pôle handicap avec 8000 € distribués sous forme de bons d’achats pour Noël, et 17 000 € pour la mise en œuvre d’actions en faveur des handicapés (Version sonore de Vanves Infos, traduction des commissions d’accessibilité en langue des signes, financement du projet Cinéma Différence). 

     

    PETITE ENFANCE : VANVES CROULE SOUS LES BEBES 

     

    Le maire de Vanves n’en revient pas encore des derniers chiffres des naissances dans les familles familles vanvéennes ses derniers 12 mois : Plus de 40 bébés, soit une créche nouvelle. Alors qu’il vient de réaménager la créche Boule de Gomme.  

     

    Et pourtant Vanves dispose déjà de 231 places réparties dans 5 établissements et de 30 places en accueil familial. « En 2010, 173 places de crèches ont été proposées aux familles, 157 nouveaux enfants sont rentrés en créches, 373 familles ont participé aux réunions d’informations sur les modes de garde organisée par le service Petite Enfance, 340 dossiers de demande de places de crèches ont été enregistrées. La ville dépense 207 750 € pour la petite enfance dont 132050 € pour l’alimentation,  72 800 € pour le petit matériel et pdts d’hygiéne, 2900 € pour les animations. L’alimentation est le plus gros poste des dépenses budgétaires sachant qu’un montant de 2,53€ est prévu par jour et par enfant (repas du midi et goûter). 1,4 € est prévu par jour et par enfant pour le petit matériel (pédagogique et de jeux/jouets) et pour l’achat des couches et produits d’hygiéne.

     

    POLE INTER GENERATION : UN MIRACLE A DEUX

     

    C’est la bonne idée à laquelle personne n’avait pensé. Pourtant il ne suffit que deux agents municipaux pour faire fonctionner ce pôle depuis plus de deux ans. Mais quels agents ? (dans les deux sens du terme). « C’est un outil privilégié qui permet de créer un esprit et une démarché liée à la tranversalité  et au développement d’un réseau vanvéen réunissant écoles, centres de loisirs, collèges, maisons de retraites, clubs et association pour organiser ensemble des ateliers « mémoire », « écriture », « chants », « chorale », « poésies », « fêtes de quartiers », « après midi lectures poétiques » afin de favoriser les liens entre générations, valoriser les savoirs faire des vanvéens et l’engagement des participants en faveur d’un « bien être collectif » dans les structures pour personnes âgées de la commune. Les objectifs sont centrés sur l’épanouissement et le dynamisme individuel (Ateliers Mémoires dans les Maisons de Retraites) » indique t-on dans le document budgétaire qui constate que « les actions ont eu des effets très positifs sur l’état physique et moral des personnes les plus isolées (4éme et 5éme âge) ». Ce pôle est sollicité par de nouveaux partenaires (biblio-club, Maison de Retraites Arpage, association Hémisph’érik)…

  • VANVES EN 2010 : LE CHANTIER DU MAIL SADI CARNOT

    UN AXE DEDIE AUX DEPLACEMENTS DOUX

     

    Le Mail Sadi Carnot entre la place du 8 Mai 1945 et la place du Val (du Maréchal de Lattre de Tassigny) est un projet très cher au cœur de Bernard Gauducheau puisqu’il en a parlé très tôt, dés le lendemain de son élection en Mars 2001. Mais voilà il avait dû  le retarder dans le temps menant tout d’abord  le ré-aménagement de la place de la République qui était plus urgent à réaliser. « Ce mail sera aménagé sur 3 ans à partir de la fin 2010, sur 800 m pour les piétons, les vélos, avec suppression des trottoirs, réfection de l’éclairage, suppression du stationnement… On recherche ainsi à redonner vie à nos villes ! » avait il annoncé lors des réunions publiques de quartier en Novembre/Décembre dernier.

     

    Le projet a été présenté au Comité Consultatif « Sécurité, Stationnement et Circulation » le 17 décembre prochain et devrait l’être bientôt lors d’une réunion publique, prévue en Février 2010,  avec les responsables du bureau d’études BATT et la communauté d’Agglomératon GPSO (ex-Arc de Seine). « Cet axe permet  de relier le haut et le bas de Vanves » en étant « utilisée surtout par les riverains », ce qui en fait « un axe de circulation moins fréquenté que la rue Jean Bleuzen ou la rue Antoine Fratacci et permet ainsi la mise en place d’une zone de rencontre (où la circulation des véhicules est limitée à 20km/h) avec « des aménagements pour les cyclistes qui pourront circuler dans les deux sens (art. R 110-2 du Code de la Route) ». Au niveau du stationnement, le BE Batt a recensé  20 places, place du 8 mai 1945 et 100 rue Sadi Carnot (dont 25 sur trottoir). Mais voilà, « pour les personnes à mobilité réduite, il y a des trottoirs qui empêchent la bonne circulation (mobilier urbain, stationnement sur trottoir, la pente vers la rue Fratacci est à plus de 8%) ». En amont du projet de voirie,  des travaux préalables (réseau d’assainissement et éclairage public) doivent être réalisés au cours du premier trimestre 2010.  Ainsi « en raison de la circulation à vitesse réduite et du peu de trafic routier, la rue est naturellement dédiée aux modes de déplacement doux ».

     

    Le projet très simple consisterait à aménager deux rigoles qui permettront de délimiter la chaussée avec deux espaces pour les piétons de chaque côté de la rue, de créer  des chicanes pour le stationnement alterné, de garder les feux tricolores . Ce mail resterait au niveau de la circulation en sens unique (de Jaurès à Fratacci) et conserverait le sens actuel. Pour les commerçants du marché, les quilles rétractables, seraient gardées, notamment devant le cimetière. Le coût prévu est de 2 M€ qui serait financé par GPSO (ex-Arc de Seine)  à hauteur de 1 280 000 €,  par le Conseil Général des Hauts de Seine,   la Région et le  Sipperec (société s’occupant du réseau d’assainissement) à hauteur de 370 000 €, et par la  Ville (720 000 €). Les travaux sont prévus pour une durée de trois ans dès 2010 car il faut prendre en compte les aménagements à faire en amont par la société Sipperec.